TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE DE MENDE |
Sur les faits de dénonciation calomnieuse : NON LIEU L'information judiciaire n'a pas permis d'établir la fausseté des faits dénoncés par les mis en examen. En effet, lors de l'expertise comptable, n'ont pas été transmises toutes les pièces permettant de vérifier la conformité de l'utilisation des subventions à leur objet initial. Or, en l'absence de toute décision de classement sans suite, de non-lieu ou de relaxe sur les faits dénoncés, il appartient à la partie civile d'établir la fausseté des faits dénoncés. L'inertie de la SAFER à produire les pièces comptables manquantes relevées par l'expert n'a pas permis d'établir avec certitude la fausseté des faits dénoncés. Il ne résulte donc pas de l'information judiciaire de charges suffisantes contre les mis en examen d'avoir commis les faits de dénonciation calomnieuse. En conséquence, il convient de dire n'y avoir lieu à suivre contre Monsieur Bernard Garrigues, l'AFASC. l'ADAD de ce chef.(dénonciation calomnieuse) |